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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 08:17
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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 09:44

 

Mariage de Celine  et Yann

 

 

 

 

 

Voir album à droite dans la page d'accueil

gros bisous aux heureux mariès et ont pris le temps de réfléchir 

Mariage (44) 

 

Mariage (35)

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 15:47

                                                       

 

 

 

 

ANISSA

Tour de France062 

Le grand père de pépé, ton arrière arrière grand père à été journaliste à l'Humanité

En 1950 il a suivit le Tour de France cycliste pour son journal. Il écrivait chaque jour un billet intitulé soit"le billet du grand père" soit "le grand père à pris la roue"

 

De Bartali à Indurain, de Bobet à Rominger 44 ans ont passé, c'est pour laisser une trace de ton arrière arrière grand père que "pépé" à souhaité commencé le descriptif de son mini tour de France par la présentation du travail de journaliste de ton illustre ancêtre

 

 

 

Tour de France003 

Tour de France002

 

 

 

Objectif: me lancer un défit- vivre une aventure- perdre sept kilos.

 

 

l' envie de laisser par écrit la description du circuit et mes impressions a été essentiellement motivée par le souhait de laisser un souvenir vivant à ma petite fille Anissa. elle a été tout au long du voyage mon principal interlocuteur. sa maman enceinte de la petite sonia (née quelques jours après mon retour) était disponible et a reçu la grande majorité de mes coups de téléphone. Anissa du  haut de ces cinq ans, perpétuant une habitude à décrocher le combiné, souvent sans très bien comprendre les événements . Elle confondait même "pépé" et les coureurs du tour de France .Elle se demandait si son "pépé" était copain avec indurain.

 

 

 

.

La veille de mon départ une démarche m'a particulièrement touché,deux collègues de travail, se sont associées pour me donner cinq enveloppes timbrées, accompagnées de billet contenant une phrase écrite, pour être sur d'avoir des nouvelles sans m' obliger à écrire. Ce geste simple et sympathique m'a apporté encouragement et réconfort.

 

Les titres et sous titres de chacune des journée ont été crées journellement pendant le voyage. le texte qui suit a été écrit avant mon départ. Il permet de comprendre dans quel état d'esprit je suis parti;

au fil des mois conscient que ma forme physique ne correspond pas à mes ambitions. Pour rassurer ma famille et peut être aussi moi même, je me fait prescrire par mon docteur un teste d'effort. Les résultats sont rassurants, pourtant au-delà de cinquante kilomètres, le mal de reins apparaît à chaque entraînement. Mes sortis ne sont pas nombreuses. Quand ce n'est pas la pluie, c ' est une contrainte familiales ou un voyage à Paris qui me dissuade ou m' empêche de m'entraîner, résultat;nous sommes le 15 juin et si j'ai effectuer 1500 kilomètres c'est bien le bout du monde, en comptant les aller et retour à l'usine.

Au lendemain de l'achat des portes bagages et des sacoches nécessaires à ma randonnée, mon angoisse devient difficile à supporter. Je suis très inquiet du sentiment d'oppression qui étreint ma poitrine. Si   autour de moi, je me garde bien d'en parler à ma femme. Avec un peu de recul,je comprend qu'une fois les achats effectués, je rentre dans la phase final et la décision de partir set irréversible.

au cours de la première semaine de juin, un camarade de travail me sollicite pourl' accompagner aux DEUX ALPES ou le tour d' Italie  fait étape. Après une petite hésitation j'accepte, pensant que ce sera un test décisif. Le 10 juin, je pars pour les DEUX ALPES sans savoir ce qui m'attend. Je n'ai pas depuis le début de l'année franchit de véritable montée, hormis la cote de la BUISSE, la traversée de Voiron et quelques courtes montées. En acceptant j'espère calmer mes crantes, mais l'aventure n'est pas spécialement concluante même si j 'essaie de garder la tète haute.j Je suis pendant toute le montée de BOURG D' OISANS au DEUX ALPES au bord de l'agonie, harcelé par les douleurs et absorbant des cachets pour calmer la douleur.Les quatre dernier kilomètres sont gravis sur un petit développement et à une vitesse inférieure à un médiocre marcheur. Il faut se rendre à l'évidence, le teste est mauvais. Les courbatures du lendemain m'amènent à réaliser la difficulté à récupérer de tels efforts, d'un jour sur l'autre. Je me console en me disant que le parcours de SANT MARTIN d' HERES  aux PYRENEES seront souvent plats. Je ne dis rien Tour de France007à personne de la réalité de l'expérience et je continue les préparatifs.J' accumule pèle mêle cuissard,maillots,sacoche,lunette,gants et tee short. les deux jours précédents le départ ma peur augmente. la veille de partir je suis malade de "trouille" je passe la journée renfermé sur moi même. Je n'ai plus qu'une hâte c'est de partir

Je sais qu'une fois sur la route, face à la réalité, mes angoisses s'apaiseront...... 

 

SAINT MARTIND'HERES - BOURG EN BRESSE

 

"MISE EN JAMBE"

 

LA FIN DE L'ANGOISSE

 

Départ 7 heures 30

Je vais enfin vérifier si mon pari un peu fou peur être gagné,entrer dans le vif du sujet calmer mes angoisses

 

Dés le départ, je vérifie l' effet de le charge sur l'équilibre du vélo, n'ayant osé le faire avant, de peur de me promener dans mon quartier avec mes bagages

La montée de la Buisse me permet de me rendre compte que le poids ne m' handicape pas outre mesure. La seul difficulté est de se mettre en danseuse car la charge est facteur de déséquilibre, et le mouvement engendré crée une forme de "tangage"

Ces constat on été fait à chaud. Au cours du voyage , je me rends compte que la charge et sa seule présence à l' arrière sont un handicap très important;

A la sotie de VOIRON les premières douleurs, en particulier ou niveau du coup apparaisse. Je prends mes premier cachets calmant. Je décide de bifurquer à gauche. Je ne veux pas monter la cote ' au niveau du super marché de Voiron) et mettre le pied à terre.

Une fois passé les ABRET, c'est vraiment le début du voyage, je vais maintenant aborder jusqu' à la fin du voyage des routes inconnues

 

Tour de France008L’après midi est pénible, sous le soleil, il fait une chaleur étouffante ; Je m’accorde un arrêt à 15 heurs 30 pour écouter le résultat du tiercé et boire un « Sprite ». Le reste de la journée est un parcours sans intérêt

18 heures : j’approche de BOURG-EN –BRESSE alors je décide de chercher un hôtel ; Il faut s’arrêter car rien ne sert de continuer. Je sais maintenant que je peux faire l’étape prévue. Il faut à présent savoir si je pourrai récidiver demain. L’hôtel est minable mais une fois dans la chambre, il n’est plus question de repartir. Le repas par contre est très bien (56 frs fromage et dessert). Je téléphone à lorette et Natacha. Je m’enduis de pommade et masse mes jambes douloureuses

Nuit d’insomnie, je ne me suis pas méfié du soleil dont les coups s » ajoutent aux douleurs de la « pédalée »

BOURG EN BRESSE – CHALON SUE SAONE

« UN ETAPE DECISIVE »

CA PASSE OU CA CASSE

Le deuxième jour est un jour décisif. Je vais vérifier mon comportement à la répétition de l’effort

La matinée n’est pas trop difficile. Le déjeuner se passe bien, mais je découvre que ce qu’on appelle la France profonde est un désert et qu’il n’est pas facile de trouver un restaurant et encore plus difficile de pourvoir garder son vélo à l’œil

Ma  journée se termine à 16 heures. Je souhaite trouver un hôtel avec télévision d’où la nécessite de s’arrêter dans la banlieue d’une ville relativement importante. Je n’ai pas trouvé de place dans le premier hôtel « Formule 1 » sur lequel j’avais jeté mon dévolu. Je n’ai pas le courage de pousser jusqu’à BEAUNE 32 kilomètre plus loin. Je décide donc de rester à la sortie de CHALON SUR SAONE et je suis obligé de m’installer dans un hôtel  ‘’Climat ‘’ ;

Les climats sont relativement chers, mais j’obtiens une chambre en rez-de-chaussée qui me permet de rentrer mon vélo dans la pièce.

 

Aujourd’hui je sais que je n’arriverai pas à Lille pou le prologue du tour de France.

 

CHALON SUR SAONE - SAINT SEINE L’ABBAYE

 

«  NUIT SAINT GEORGES »

 

LA ROUTE DES VINS

 

Je quitte CHALON SUR SAONE vers 8 heures et décide d’emprunter  les routes secondaires.

Tour de France012Les routes plates n’ont pas de charme particulier si ce n’est de ne pas rencontrer de camions. Au détour d’un chemin  j’admire les chevaux dans les champs et quand je vois « LA COTE DE BEAUNE «  je ne peux m’empêcher de penser à « TENOR DE BEAUNE » (Le trotteur aux 30 victoires consécutives arrivé invaincu au célèbre prix D’ »AMERIQUE »). Je suis à VINCENNES un beau soir d’été et jean Bastite BOSSUET passe devant les tribunes se faire applaudir après les 28 eme victoires. Il est fier Ténor drapé de sa couverture bleu azur.

Un train siffle dans la plaine environnante, il me rappelle sur terre et à mes douleurs et à l’envie de prendre le train

A la sortie de DIJON se présente une cote difficile à franchir. Après de courtes descentes les montées se succèdent ;

Malgré le charme certain de cette région, le relief et la chaleur torride, me font regretter d’avoir pris cette direction. Épuisé par douze heures de route, je cherche un hôtel

Après deux difficiles montées, je décide de m’arrêter dans un « gîte de Fiance » de SAINT SEINE L’ ABBAYE. De toutes façon dans l’état ou je suis, je vois mal comment franchir sans encombre la colline derrière laquelle le soleil vient de disparaître

Même l’annonce de l’absence de télévision dans ma chambre ne peut venir à bout de ma décision. Après mon installation en attendant de dîner, je fais un tour dans ce petit village perdu. Je téléphone à la famille d’une cabine. En rentrant à l’hôtel j’attache mon vélo à un anneau probablement destiné à attacher les chevaux

Je ressens une très grande fatigue. J’ai plusieurs fois envie de Pleurer, symptômes de la déprime. Le contât de mon retard sur mes prévisions, ma grande fatigue et ce petit pays triste encastré au fond d’une cuvette, sont autant d’éléments pas fait  pour me remonter le moral.

SAINT SEINE L’ABBAYE – CHATILLON  SUR SEINE –MONTBARD

 

‘’ L’ENFER DE LA COTE D’OR ‘

 

CHERCHE TRAIN DESESPEREMENT

 

Des le matin je suis gagné par le pessimisme ; je décide de ne pas mettre mes chaussure de vélo. Je glisse mes veilles cales dans mes pédales et mets mes tennis. Un quart d’heures je Tour de France016n’en ai plus l’utilité puisque je suis déjà à pied. Utile quand même pour marcher à pied pour franchir cette cote qui me semble inter minable. Je constate sur la carte que démontée en descente et de décente en cotes, nous sommes mon vélo, mes sacoches  et moi à 584 mètres d’altitude. Je me console en me disant que je vais trouver sur ma route une descente. La chaleur est écrasante et en fin de matinée sur qu’il m’est impossible d’arriver à LiLLE pour le départ du tour je cherche comment rejoindre un train

Au environ de CHATILLON SUR SEINE, je m’arrête à une buvette installée au bord de la route. En questionnant le tenancier, j’apprends qu’il y a de CHATILLON à Lille, de toute façon je dois me rendre à MONTBARD. L’idée de retour en arrière m’agace et continue à me démoraliser. Le propriétaire de la buvette me conseil un raccourci qui va s’avérer infernal, encore une cote à franchir à pied.

SUR la magnifique départementale qui me conduit à MONTBARD je trouve dans un petit Tour de France017village un restaurant sympathique (50 frs tout compris). J’ose même demander à la serveuse de me prendre en photo

Après le repas la chaleur est écrasante sur les très longues lignes droites d’une route sans aucun ombrage. J’arrive enfin à MONTBARD à 15 heures. Je me rend à la gare ou un employé sympa me trace un parcours et me donne l’horaire pour aller à LILLE.

Certain train n’accepte pas les vélo, je fais donc le forcing avec le contrôleur essayant de tenir le moins de place possible. J’enlève les roues avant et je cabre le cadre sur la petite plate forme à bagage

A 21 heures j’arrive à CHALLES VIILE MEZIERE. Je trouve un hôtel devant la gare. Après la douche, le coup de téléphone, j’enfile ma tenue de soirée pour le repas du soir ; Le restaurant sur la place ou se trouve l’hôtel ne sert plus, trop tard. Je dois donc me rendre au centre ville si je souhaite diner….

CHARLEVILLE MEZIERE – LILLE

(EN TRAIN)

‘’  PROLOGUE ‘’

HASARD JE CROISE PIERRE MAUROI

Matinée consacrée au transfert à LILLE. Cependant avant de quitter l’hôtel, je consulte le minitel et relève quelques adresses. J'ai très peur à cause du départ du tour de France  de ne pas trouver de chambre. Par chance suite à un désistement, je trouve une chambre de plein pied dans un ‘’ campanile ‘’

Tour de France019-copie-1A mon arrivée à LILLE, je cherche l’hôtel. J’éprouve beaucoup de difficultés pour contourner le parcours du prologue du tour qui bloque entièrement le centre ville. Après avoir demandé mon chemin à plusieurs reprises, un jeune homme en mobylette m’accompagne, je m’installe et déjeune.

Après le repas et sur conseils de la gérante, je prends le métro de LILLE (véritable petit bijou entièrement automatique)

Je passe l’après midi à traînerdans le cartier de coureurs, j’observe le matériel, admire les athlètes qui s’échauffent sur un ’’home trainers’’ ; après une longue hésitation, je fais signer Richard VIRENQUE et Gilbertl DUCLOS LASSALE sur une page de mon calepin. J’en profite pour m’acheter une chemise, unique chose oubliée dans mon paquetage

Vers 17 heures, je me rends au départ voir Tony ROMINGER et Miguel INDURAIN. Chris BORMAN gagne le ‘’prologue’’, ce qui ne me fait pas un immense plaisir. Mon goût pour les anglais étant des plus modéré

En cherchant la station de métro nécessaire à mon retour au ‘’ campanile ’’, je croise pierre MAUROI qui déambule dans les rues de LILLE avec un ami.

Après cette longue journée, je me couche tôt en pensant au lendemain. Je suis très hésitant. Rester dans le nord avec le tour ou partir rapidement en direction de RENNES. J’ai encore en ce début juillet des prétentions…

 LILLE-DOULENS

   ''TRANSITION''

J’ABANDONNE LES COUREURS

Parti sur la route du tour de France, je quitte le parcours de la course à SECLIN vers 10 heures

Tour de France021Après de longues heures de vélo dans un paysage inhabituel pour moi, j’arrive enfin à 13 heures 30 à ARRAS. J’ai croisé au cours de cette matinée des terrils, des puits de mine et des cités minières aux portes et aux fenêtres murées. Je ne peux bien sur m’empêcher de penser à la chanson de Pierre Bachelet ‘’les corons’’ et au film de Claude Berry ‘’Germinal’’ avec Renaud et Depardieu.

La place d’ ARRAS ou je mange est entièrement pavée entourée de très beau bâtiments anciens et bordée de quelques restaurants. A cette heure tardive seule sont ouvertes les pizzerias, ce qui me donne enfin l’occasion de manger des pâtes. Plat pas si  rependu et qu’il est rare de trouver sur les cartes des restaurant hormis les pizzerias.

Je repars un peu au hasard par des routes départementales dont les poteaux indicateurs sont porteurs de toute une histoire ‘’BRUET EN ARTOIS’’ ; ‘’ARS’’ pays du curé d’Ars…. ;

J’atterris épuisé à DOULLENS ou je porte mon dévolu sur le premier hôtel venu ‘’ logis de France’’ très correct.

Demain la mer, c’est avec cette pensée que je m’endors

 

DOULLENS – LE TREPORT

‘’LA MER’’

Les routes qui mènent à ABBEVILLE n’ont rien de particulier. Je suis très inquiet car mes rayons Tour de France023cassent et dans l’âpres midi au quatrième  rayons, ma roue arrière n’est plus en mesura de me porter bien loin ; Je m’arrête dans une station service et demande à la gérante s’il est possible de me faire transporter au TREPORT

J’étais très loin de penser qu’à trois kilomètres un cycliste persistait à faire du commerce dans ce désert. Après un coup de téléphone de la gentille dame de la station-service au cycliste en question, je décide de tenter sur ses indications de rallier le brave homme

Le patron m’offre une chaise en attendant l’arrivée de son ouvrier. Après un temps de repos, je vais téléphoner à ma petite famille, Je me rends donc à la cabine repérée en arrivant.

Ma tentative de boire un café dans ce petit hameau échoue, le café en question a encore une enseigne mais c’est bien la seule chose qu’il lui reste. Il semble abandonné depuis fort longtemps

Après la réparation, je relie le TREPORT, La mer enfin la mer, une mer inconnue. Je n’avais pas eu l’occasion de voir le manche  ses galet et ses falaise, si ce n’est une fois furtivement à DUNKERQUE lors de la visite annuelle du comité de groupe PEYCHINEY (avec Gandois et Martine Aubry)

  

LE TREPORT – DIEPPE

‘’ PANNE DE GENOU’’

15 HEURES ALLONGE

Le petit déjeuner pris sur les quais du TREPORT me permet d’acheter l’Equipe, des cartes postales et des timbres ;

Tour de France026La sortie du TREPORT est très pénible. Une montée bien raide n’améliore pas mon mal de genou qui s’est déclenché ce matin. Les douleurs vont empirer et les 30 ou 40 kilomètres qui me sépare de DIEPPE sont un enfer ;

 

Après mon installation à l hôtel (légèrement décadent, qui à du avoir son heure de gloire), j’admire par la fenêtre de ma chambre, le paysage. La vue sur la ville du TREPORT est le seul charme de cet hôtel

Je dîne sur le quai bordé de restaurants dont l’unique spécialité est les fruits de mer ; Chacun comprendra que dans ces conditions je ne me refuse pas un grand plateau. Ces quais et ces restaurants font penser aux veilles cartes postal de mon enfance conservée précieusement par ma grande mère qui avait passé dans sa jeunesse ses vacances à ETRETAT

Il est vrai que ces lieux n’ pas du changer beaucoup depuis le début du siècle et que les ports de la manche étaient des lieux de villégiature pour les parisien aisés, qi depuis on choisit la ‘’COTE D’AZUR’’

Tour de France027La ville de DIEPPE me laisse la même impression que le TREPORT tristes vieillotte. Je sorts de DIEPPE et me retrouve dans une zone commerciale. La fatigue et le mal aux genoux m’incite à trouver un hôtel prés d’une grande surface. Je prends une chambre dans un ‘’ Formule 1 ‘’, le système est très pratique. Ma carte de crédit permet d’accéder à une chambre. Je monte mon vélo sur l’épaule et m’installe confortablement. Quand à la grande surface : pharmacien, photographe et laverie tout y est. Pendant le lavage de mon linge, je consulte le pharmacien. Il me conseille de continuer à prendre mes cachets contre les douleurs (anti-inflammatoires). Après mes explications et l’expression de mon désir de continuer coûte que coûte, il me propose une genouillère. J’achète en même temps quelques fortifiants dans la grande surface. Je récupère mon linge propre et je rentre m’allonger jusqu’au souper

De longues heures allongées me rassurent. J’espère retrouver ma santé. Je doute tellement, j’ai le sentiment que ce que je crois être une tendinite ne va s’enrayer en roulant

Je dors très mal car j’ai peur d’être oblige à renoncer. Heureusement le moral tient bon. Je ne ressens plus au fond de moi arrivé la déprime comme le troisième jour au fond de la COTE D’OR

Trente kilomètre, ce n’ai pas à ce rythme que je vais atteindre POITIERS avant les coureurs

 

 DIEPPE – ELBEUF

‘’ETRETAT C’EST FINI’’

PAS D’AMELIORATION SENSIBLE DUE L’ETAT DU MALADE

Je quitte DIEPPE en renonçant à ETRETAT ; je me console en achetant une carte Tour de France028postale. Je ne verrai peut être jamais ETRETAT, pourtant j’en avais fait un objectif. Mon mal de genou m’incite à l’économie. J’ai peur de tout ce qui allonge mon parcours, cela tourne au ridicule.

Je file tout droit sur ROUEN, je passe devant le champ de course et à GRAND COURONNE

J’atteins enfin FRESNNEVILLE pour le repas et je trouve un cycliste. Aujourd’hui, j’ai roulé en tennis et j’ai l’impression d’avoir moins mal aux genoux. Je rentre dans le magasin de cycles décidé à changer de pédales (revenir à la forme classique des pédales et des cales pied) ; Le patron, ancien coureur cycliste, après avoir regardé mes chaussures m’incendie durant un bon quart d’heure. Il m’explique le méfait de la vente en grandes surfaces, et, des produits Japonais. Il décide Tour de France030tout de même de régler mes cales, pendant que son ouvrier change à nouveau plusieurs rayons de ma roue arrière.

Le miracle s’accomplit quelque heure plus tard, le mal de genoux à disparu.

L’étape du soir à lieu à ELBEUF dans un hôtel, un peu ‘’vieux’ jeu’’, ou les clients on l’air plutôt rares. Je suis dans la soirée le seul à dîner. Avant le repas, je me rends à la poste pour expédier par colis plusieurs vêtements inutiles et dont je décide de me séparer.

Au petit déjeuner la gérante de l’hôtel un peu trop mure, un peu trop grande, un peu trop grosse pour sa mini jupe (plus que mini) appelle son mari pour me le présenter ; il est grand, rondouillard regrette sa jeunesse. Pour tout dire un peu ‘’beauf’’.

Il entame un dialogue : ‘’j’ai fais du vélo quand j’étais jeune, il faudrait que je m’y remette ‘’ Sa femme enchaine : ‘’Tu as vu le Monsieur ce qu’il fait. Dites lui, dites lui….

C est sur ces quelques banalités vite échangées que je quitte l’hôtel et la ville d’ELBEUF…..

ELBEUF – L’AIGLE

‘’ TAXI PARISIEN’’

UN HABITANT DE L’AIGLE ME DONNE LE GITE ET LE COUVERT

Pensant qu’il n’est pas possible d’atteindre la ville de RENNES pour voir le tour de France, et encore moins de poursuivre le jour suivant sur POITIERS, depuis la banlieue de ROUEN je décide de couper droit sur POITERS

Tour de France033Cette orientation, après avoir traversé la foret de BRETEUIL, m’amène dans l’après midi à RUGLE. Je suis assez étonné en fin de compte de me retrouver dans cette petite ville que je connais uniquement par la présence de deux usine Pechiney ‘’Cesus et Renalu’’

Dans la soirée j’arrive à L’AIGLE, petite ville de la CREUSE sans relief. La présence d’un concours hippique rend la chambre d’hôtel rare et il m’est conseillé de prendre une chambre d’hôte. Avant de poursuivre mes recherches, je me rends à la gare repéré en arrivant. Je me renseigne sur la possibilité de prendre un train jusqu’à CHATELLERAULT seule condition pour rejoindre le Tour de France. L’employé de la SNCF, sympathique, me vend un billet avec deux changements : ALENCON et TOUR pour le lendemain matin

En cherchant ma chambre d’hôte, un chauffeur de taxi parisien, me propose le gîte et le couvert. Après quelques hésitations, je décide de le suivre. Sur le chemin de sa maison je suis soucieux, et, plusieurs idées absurdes me traversent l’esprit. Je soupçonne le brave homme de mauvais penchant.

Il m’explique pourquoi ce soir sa maison est vide. Il a la cinquantaine passée, et il est actuellement l’époux d’une dame avec qui il a 3 enfants en bas âge. Sa famille est partie en vacances ce matin et lui rentre à PARIS demain. De ce fait il me propose de dormir dans la chambre d’un de ses enfants. Il a un contrat qui le contraint à rester plusieurs années en service à PARIS et aussi probablement la crise économique ne favorise pas les reconversions. Sa femme à quitté PARIS pour l’AIGLE cessant de travailler à la naissance de son troisième enfant.

La nuit se passe sans problème ? Je me sens un peu un  ‘’intrus’’ dans cet univers d’enfants. Personnellement je n’aurai pas installé un ‘’ étranger’’ dans la chambre de mes enfants et je me mets à regretter d’avoir soupçonné ce brave homme de mauvaises intentions

L’AIGLE – CHATELLERAULT

De bon matin je prends le train pour CHATELLERAULT, arrivé à TOUR plus de train, la Tour de France034SNCF propose un car. Je décide donc de partir l’après midi. Je décide donc de repartir en vélo

La route de TOUR à CHATELLERAULT m’a permis de  constater l’état de ma condition physique. Sans les quelques traces persistantes de douleurs aux genoux tout serait parfait. Mais, je me couche avec la conviction du retour prochain d’une condition physique acceptable. Je constate maintenant une amélioration journalière qui présage de beaux jours et l’assurance d’aller au bout

CHATELLERAULT –CONFOLENS

‘’LA ROUE TOURNE CARRE’’

30 KILOMETRE DE SUSPENS

Je quitte CHATELLERAULT décédé d’éviter POITIERS et le FUTUROSCOPE.

En début d’ après –midi je constate deux rayons cassés. Je roule sur des routes quasi désertes avec le souci de cette roue arrière qui peut me lâcher d’un moment à l’autre. Vers quinze heures un bruit sec m’indique la casse d’un troisième rayon. En baissant la tète, je vois un rapproché inquiétant de mon pneu vers le cadre. Un peu plus tard lors d’un arrêt ‘’pipi’, je trouve un monceau de gomme sur mes sacoches. Je décide d’enlever les patins de freins arrière. En traversant un village j’aperçois un cycliste ; Il vend aussi des motos et des tracteurs. Le patron du magasin refuse de réparer et malgré mes suppliques il maintient sa position. Il m’invite à revenir lundi matin. Alors ma colère transforme mes cris en invectives.

Tour de France036Je reprends la route très soucieux car CONFLENS, seule ville important sur ma carte est à une trentaine de kilomètres.

Les kilomètres défilent. Rien ne s’aggrave mais la menace est pesante. J’ai vraiment peur de tomber en panne loin de tout. Je suis fatigué et la perspective de faire plusieurs kilomètres à pied avec un vélo à la roue arrière bloquée m’angoisse. A dix kilomètres de CONFOLENS, je réalise qu’avec mes sacoches il me sera impossible de bouger, il faudrait que j’arrête un hypothétique automobiliste ou que j’abandonne une partie de mes affaires ou encore que je passe la nuit à la belle étoile

 

CONFELENS par les rives de la CREUSE, je suis presque sauvé. Nous sommes samedi il est 17 heures 30.  Vais-je trouver un cycliste ? Sera-t-il ouvert ? Répara-t-il ma roue ?

Après avoir interrogé un passant, je traverse cette petite ville fébrile à la veille du passage de la grande boucle. Un magnifique magasin d’article de pêche et de chasse se présente devant moi. Je m’adresse fébrilement au commerçant en lui déclarant  ‘’vous êtes mon sauveur’’

Il me répond par un sourire. Je lui explique la situation. C’est gagné, il répare ma misérable roue. Durant la causette qui accompagne son labeur ; il m’apprend que sa femme tient un hôtel. Deuxième aubaine ma roue et réparée et je vais pourvoir dormir. Je me sens tout requinqué et en traversant un joli petit pont de pierre avec vue sur l’hôtel, je demande à un brave homme de me photographier !

Une fois installé dans l’hôtel, je dîne sur une magnifique terrasse. Le mari de la propriétaire (réparateur de vélo) vient me rendre une visite de courtoisie s’inquiétant de mon confort. Après une nuit réparatrice, le souci du logement du soir s’installe. En effet âpres plusieurs coup de téléphone donnés par l’hôtelière, je comprends qu’il sera impossible de coucher à BERGERAC et ses environs, la caravane du tour ‘’squoitant’’ tous les hôtels. Elle me trouve une chambre au ‘’grand hôtel’’ de MONTRON. Ce soir je sais que je ne coucherai pas sous les ponts

CONFOLENS – NONTRON

’SOUS LES QUOLIBETS DE LA FOULE EN DELIRE ‘’

Je prends la route du Tour et tous se passe bien jusqu’au repas de midi pris à SAINT MATIEU

Après le déjeuner, sous un soleil de plomb, la route devient un enfer. A la Tour de France039chaleur s’ajoute une suite de montées et de descentes courtes et nombreuse. Mais plus dur encore les quolibets de la foule agglutinée au bord de la route et particulièrement au sommet des petites cotes

Ce dimanche 10 juillet 1994, je suis convaincu qu’il y a beaucoup de ‘’beauf » » dans ce beau pays  qu’est la France Sous

« Vas-y pépé », ‘’vas y Miguel, Poulidor et autres coureurs au passé prestigieux. ‘’Ça sent le hollandais’, ‘’enlève tes sacoche tu iras plus vite, ‘’tu es le premier’’, Qui se transformait après le passage du tour en :’tues le dernier’’

Je passe le ravitaillement et choisi par la force des choses et surtout par la maréchaussée, de m’arrêter à un point chaud. Le tout passé, je cherche rapidement à boire et je rejoins NONTRON et son grand hôtel.

Le grand hôtel de MONTRON : tout un poème…Vieille gloire d’un passé révolu, avec son bar et son salon en cuir, son immense salle à manger.

Tour de France040Un peu désuet et ‘’rococos’’. J’ai l’impression d’être un bourgeois d’avant guerre. La gérante âgée, grande et maigre ressemble à l’hôtel. La chambre est très quelconque.

Après m’être installé, je redescends au salon voir ‘’l’arrivé du tour’’ et ‘’face au tour’’. La assis dans un large fauteuil, un jeune homme malingre, un peu maladroit, semblant légèrement tordu, sirote une boisson plein de glaçons. Ce pauvre homme, à vrai dire pas si jeune, m’agace. Il secoue son verre et le son des glaçons fait sonner une musique dont je me passerais. Même s’il m’empêche d’entendre dans le calme Gérard HOLTZ, il me donne soif et je commande un diabolo citron à la grande maigre au couleur de l’hôtel. Mon verre  n’est pas plein de glaçons. Le jeune homme est-il mieux considéré ou sa boisson exige-t-elle plus de Glaçon que la mienne.

Dans la soirée, je renonce à la terrasse et à sa piscine pour la salle à manger intérieure. J’ai suffisamment pris le soleil aujourd’hui. Assis seul à l’autre bout de la salle mon jeune homme à la tète penchée, mange avec son air un pu gauche. Est –il venu en vacances ? Peut être est-il venu pour un héritage ?...Je ne la saurai jamais. Mais sa présence, ajoutée à celle d’un maitre d’hôtel guindé, rendait cet endroit surréaliste. Au bout d’une demi heure agacé par le sérieux de mon serveur je l’interpelle en lui posant je ne sais plus quelle question. La glace est brisée/ ‘’c’est vous le monsieur en vélo’’. Après mon ‘’oui’’ la situation change du tout au tout. Plus personne dans la grande salle. Le maître d’hôtel guindé devient un homme jovial et sympathique. Cherchant à me faire plaisir, il va chercher un guide de la région pour me l’offrir. Le voyant courir rapidement, je comprends qu’il a oublié son service en terrasse. 

NONTRON – BRIVES

  

‘’PREMIER JOUR SANS DOULEURS’’

 

JE QUITTE INDURAIN EST LES SIENS POUR POUVOIR ME LOGER

 

J’ai compris l’impossibilité de me loger aux alentours des villes étapes de la grande boucle. Ma décision est prise. Je quitte Indurain et les siens. JE prends la direction de Tour de France041THIVIERS. Je passe SAINT GERMAIN DES PRES et HAUTEFORT dont château solide, carré et imposant me fait mettre pieds à terre. Soyons honnête c’est plutôt la courte et dure montée qui m’impose de souffler. Clic, clac une photo et ma voila reparti.

 

Je déjeune à EXCIDEUIL seul hôtel de la petite ville. Pendant le reps, je discute avec mes voisins de table. ILS appartiennent à la caravane du tour et représentent le magasine ‘’velo’’. Ma présence au coté de ma bicyclette n’a pas manqué d’intriguer. Je raconte donc mes aventures et entre autre ma mésaventure de la route du Tour et les jolis noms d’oiseaux dont m’ont affublé les spectateurs.

L après midi est très pénible. Une succession de montée et de descentes sur de petites routes désertes au goudron fondant. Le soleil est brûlant. Les points d’eau sont très rares, mais je suis heureux de mon premier jour sans douleurs.

En fin d’après midi je rejoins la nationale PERIGUEUX/BRIVE LA GAILLARDE. Les quelques dizaines de kilomètres me séparant de BRIVS sont couvert relativement rapidement. Le dernier parti est réalisé dans de bonnes conditions, malgré les camions retrouvés. A l’entré de BRIVES je choisis un ‘’Campanile’’ il est complet et je me retrouve dans le ‘’Climat’’ d’en face. Je quitte l’exotisme des ‘’Grand hôtels’’ pour un modernisme certes plutôt confortable et toujours équipé d’une télévision. Mais je sais aujourd’hui les regrets moins grands qu’inspirent ces bâtiments sans odeurs ni couleur dont rien s’imprime dans ma mémoire ;

Ma roue est en mauvaise état et des  demain, il faudra une nouvelle fois un réparateur

Dans la nuit mon insomnie me permet de voir les derniers kilomètres de l’étape du jour, rediffusée sur ‘’antenne 2’’ sur le coup de 5 heures du matin

 

BRIVE – CAHORS – BRIVE

 

POUR VOIR LE TOUR JE PRENDS UNE JOUNEE DE REPOS

 

Dés le lever, sans prendre de petit déjeuner, je me mets à la recherche d’un cycliste. A l’entrée de la ville, je trouve un réparateur tout prés d’un café. Je m’installe pour enfin prendre mon petit déjeuner, l’esprit tranquille, mon vélo est à la main d’un expert. Je confis ensuite mes sacoches, posées sur le trottoir, au barman et je vais attendre ma roue. Dans les locaux du garagiste, un petit vieux malingre se plein d’une trop longue attente. Il marmonne quelques mots inaudibles. Ce qui est claire c’est qu’il n’est pas content.

Ma roue terminée, je reprends la route. Chemin faisant, l’idée me vient d’aller à Tour de France042CAHORS à l’arrivée de l’étape. Je décide d’aller à la gare. La l’employé m’explique qu’il n’y a aucun problèmes et me propose un billet SNCF à 50%, privilège accorde par la SNCF à tous les supporter du Tour. Je prends mon billet pour un  train dont le départ est dans une heure trente.

Obsédé par l’idée d’avoir la télévision dans ma chambre, je cherche et trouve loin de la gare, à la sortie de la ville, un hôtel ‘’Baladin’’. Une fois mes bagage et mon vélo en lieu sur dans ma chambre, je prends le chemin de la gare. Habillé de mon cuissard de vélo recouvert par une chemise, je parcours plusieurs kilomètres pour rejoindre la gare. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a qu’un maniaque pour faire autant de chemin simplement pour avoir une télévision dans sa chambre. CAHORS : je rejoins le parcours du tour et décide de me poster à 400 mètres de l’arrivée ; Je téléphone à Natacha lui donnant quelques repères avec l’espoir qu’elle et Anissa pourront me voir sur le petit écran    . En attendant je mange dans une ruelle donnant sur l’avenue. Mes voisins de table sont deux journalistes locaux. Nous lions conversation et, bien sur, je ne tarde pas à leur raconter mon aventure. L’heure du passage du tour arrivée surprise : un Français au nom bien de chez nous DURAND (Champion de France) passe la ligne entête. Cela fait tout de même plus sérieux Que le français De LAS CUEVAS leader de l’équipe Castorama

Apres le passage des coureurs, je me dirige vers la ligne d’arrivée. Je me glisse entre les barrières. Après avoir écouté les journalistes interviewer ZULLE, j’assiste en direct à l’émission « « face au tour’’. J en retire une impression désagréable. Voir les dessous d’une émission radio ou télé laisse toujours un léger malaise ; En effet les cameras nous donnent la face souriante et prévu de l’émission. La fébrilité des maitres de cérémonie hors caméra donne un goût amer au spectacle

Retour à BRIVE. JE crois couper en allant tout droit, en fait, je me trompe complètement et parcours le  double de chemin pour rejoindre l’hôtel ;

 

BRIVE – FIGEAC

 

‘’PEDALER ENCORE PEDALER’’

 

DE BEAUX SITES MAIS PAS LE TEMPS DE VISITER

 

Sortir de BRIVE en direction de FIGEAC n’est pas chose facile. Je questionne plusieurs personnes et je tourne en rond pendant une heure. Je questionne une personne âgée poussant péniblement sa vétuste bicyclette. Quand il tourne la tète suite à mon altercation, qu’elle n’est pas ma surprise de retrouver mon petit vieillard de la veille. Il me reconnaît lui aussi, et m’explique les raison de son mécontentement. Le marchand de cycles lui avait promis sa réparation à l’ouverture du magasin. Il avait donc fait ses courses avant et la viande rangée dans ses sacoches ne l’autorisait pas à attendre, surtout avec cette canicule. Le petit homme sec m’indique mon chemin. Je me retrouve pour la troisième fois au même endroit, une voie expresse interdite aux cyclistes ? Cela devient exaspérant de ne pas trouver le bon chemin. Je prends la voie de secours sur dix kilomètres et retrouve enfin une voie départementale plus conforme à la loi, à mes aptitudes et surtout moins dangereuse.

Cette étape est relativement courte. Je m’arrête à MARTEL ou je demande à un couple de me prendre en photo.

FIGEAC, une nouvelle petite ville sympathique, sur les bords du Lot ; je choisis ‘’l’hôtel des bains’’. Un petit hôtel vétuste ou une chambre coûte 20 francs de plus elle donne sur un cours d’eau ;

Après mon installation, je pars laver mon paquetage et dîner en ville ; Pour la première fois de ma vie, je lave mon linge dans une laverie. Sur conseil d’une dame, je réussis l’opération et en plus je le sèche. En traversant la ville à la recherche d’un restaurant, je constate l’effervescence due aux préparatifs du bal et du feu d’artifice de la fête nationale.

Je mange dans un petit ‘’resto’’ sympa sur la terrasse ; Mes seul voisins sont un homme âgés et une jeune fille. Est-ce son grand père, son oncle je ne le serai jamais, mais leur conversation me le fait penser, j’ai un peu honte d’être le témoin indiscret mais involontaire de leurs propos même s’ils sont banales et axés sur la famille et ses péripéties.

Je rentre me couche indifférent aux festivités du 14 juillet. Je  retrouve ma chambre  ou chaque mètre carré est occupé, soit par une sacoche, un tee-shirt, mon casque, mes chaussures, un tube de pommade ou une serviette. C’est une des joies de la solitude, on peut faire n’importe quoi et n’importe comment. Ou va se nicher la liberté !... 

A SUIVRE 

 

FIGEAC – SEVERAC LE CHATEAU

‘’SUR LE CHEMIN DES ECOLIERS’’

JJE RENTRE PAR LES DEPARTEMENTALES

C’est définitivement décidé, je rentre. Je vais tracer un trait sur la carte Michelin et aller tout droit. On trouve DECASEVILLE à un bout et MONTELIMAR à l’autre. Une dizaine de kilomètres après DECASEVILLE, je décide de prendre le chemin des écoliers ? Jaune sur la carte jusqu’à VILLECONTAL Les route devienne blanches jusqu’à BOZOULS, pour redevenir jaunes puis rouges et nationales de LAISAC à SEVERAC LE CHATEAU ;

VILLECONTAL m’a laissé un souvenir attendrissant. Difficile d’en cerner les raisons, Tour de France047une impression, une ambiance. Accrochées à une colline relativement raide, les maisons rouges de dette bourgade vraiment perdu au fond de l’AVEYRON m’impressionnent

Le fait de trouver des maisons rouges dans un périmètre de cinquante kilomètres m’étonne

Au déjeuner, seul dans la salle de restaurant, je mange des Tripoux pour la troisième fois en deux jours en surveillant mon vélo du coin de l’œil. Puis, je reprends la route décidé à boire le café à la prochaine étape. Le soleil est brûlant et une montée de six kilomètres fait de la sortie de VILLECONTAL un enfer.

A mi- chemin lors d’une halte pour respirer et boire, Je croise un couple de hollandais. J’échange quelques mots avec la jeune femme, seule à parler français. Elle est très grande et jolie. Pendant qu’elle me parle penché sur le cadre de son vélo mes yeux s’égare dans son tee short pendant laissant apparaître sa  menue poitrine. C’est la première fois depuis douze jours que je porte un regard masculin sur une dame. Je m’étonne et me dit que la France profonde est bien pauvre en belle fille. Ou il y en à peu, ou je ne les au pas vu.

Le café, je le trouve à SAINT JULIEN. Une heure trente a passé, il y vraiment peu de ‘’troquet » » dans cette contrée. Nous sommes à une vingtaine de kilomètres d’ENTRAIGUE. Cette ville me rappelle Jean Ferrat et dans ma tète ce met à résonner : ‘’que la montagne est belle..’’

En fin de jour soirée après une belle étape, je m’arrête à SAVERAC LE CHATEU. Une petite ville organisé autour d’une hauteur, juchée d’un château..L’hôtel fait parti des veille gloire. Sa seule qualité tient au rapport qualité/prix de ses repas. Mon choix se porte sur un modeste menu à 65 francs, mais les ‘’ou’ sont en réalité des ‘’plus’’. Le repas commence par une salade composée, une assiette de charcuteries et un feilleté. Arrivé au plat de résistance, il est difficile d’avoir encore de l’appétit. Après le fromage et le dessert, je ne peux plus respirer.IL me tarde d’aller me coucher.

SAVERAC LE CHATEAU – LE PONT DE MONVERT

’LES GORGES DU TARN’’

JE VAIS VOIR MON FRERE ET SA PETITE FAMILLE

A la suite des échanges téléphoniques avec ma fille, je décide de passer voir mon frère dans sa résidence de vacances. Un gîte de France à PONT DE VAUVERT, Je prends prends la route des GORGES du TARN, traversant le CAUSSE de SAUVETERRE.

Après un arrêt à MASSEGROS, ou assoiffé j’achète, dans la seul épicerie de Tour de France048la région, peut être du canton, une bouteille d’eau d’un litre et demi rapidement absorbée. La descente sur les GORGES du TARN entre SAINT ROME DE DOLAN et LES VIGNES est vertigineuse. Je roule au milieu de la chaussée. Je n’ose pas regarder la vallée encore moins m’approcher du bord de la route. Le déséquilibre provoqué par mes sacoches accentue mes craintes. Croiser une voiture ou me faire doubler est tout un problème.

Les GORGES du TARN sont magnifiques. Je regrette de le découvrir si tard et j’en viens à en vouloir au connaisseurs qui ne m’ont jamais fait part de l’existence d’une si belle région.

Les petits villages accrochés aux berges du TARN, ressemble à des petites Tour de France049crèches, aux petites maisons de terre, vendus avec les santons de Provence. La comparaison peut paraître bizarre dans ma bouche, mais c’est le sentiment que je ressens en admirant le paysage.

La vallée est écrasée de chaleur, l’air est irrespirable et je m’arrête à tous les cafés et buvettes entre LES VIGNES et SAINT EMINIE ou je déjeune

Mon étonnement est grand de voir des dizaines de cyclistes avec leur bagages sur la place de cette bourgade touristique. Je réalise l’attrait des randonneurs pour cette région .Les touristes, eux, visitent des sites, moi je ne fais que passer.

Je reprends la route en direction d’ISPANAC, je prends la route de PONT DE VAUVERT. Au pied de la cote, suite à un arrêt  ‘’téléphone’’, on me vole mes lunettes de soleil oubliées dans la cabine. Je suis contrarié, c’était un cadeau de la fête des pères de mon fils Yann. Le faut plat annoncé par le barman du dernier bar s’avère être un bonne montée de 21 kilomètres. La route est étroite, le goudron fond, c’est une fin de journée bien difficile.

LE PONT DE MONVERT :

Avant d’entrer dans le village ? J’interroge un homme du pays sue le lieu de Tour de France050villégiature de mon frère, mais le brave indigène ne connaitpas ; Divine surprise, j’aperçois au loin la voiture de la famille. Je me précipite et lui coupe la route provoquant un mini accident au beau milieu du carrefour centrale du pays. Quel hasard, le troisième du voyage après la signature de VIRNQUE et le petit vieux de BRIVE. Après avoir installé mes bagages dans le coffre et le vélo sur la voiture, nous rejoignons le gîte à quatre kilomètres plus haut dans la montagne des CEVENNES

Une soirée en famille ; la première depuis 18 jours ; avant de me coucher, je décide de changer un rayon et dévoiler ma roue. Après une heure d’effort, c’est une vraie catastrophe, il faudra trouver un réparateur.

 

LE PONT DE MONTVERT – RUOMS

‘’ON CHAGE TOUS LES RAYONS’’

MOINS UNE JE COUCHE A LE BELLE ETOILE

Au lever du jour, mon frère et son fils m’accompagne à la recherche d’un Tour de France050-copie-1‘’mécano’’. Après une tentative infructueuse chez le garagiste du village, nous prenons la direction de GENOLHAC. Mais aucun réparateur, nous sommes contraints d’aller jusqu'à ALES. La un professionnel  change tous les rayons, décision salutaire et décisive. Je prends congés de mon frère et sous un soleil qui ne faiblit pas, je reprends la route de GRONOBLE dernière ligne droite

Une dizaine de kilomètres âpres la sortie d’ALES, je cherche un restaurant et ne trouve qu’un modeste PMU ‘’le bar de usine’’. Une vieille femme m’invite à m’asseoir dan un coin sombre de la salle. Sans me demander ce que je souhaite, elle me sert du jambon, un steak frites, du fromage, un dessert et un café. Le tout accompagné d’une bouteille de vin (tout cela pour 50 francs). Preuve qu’il existe encore des cafés ouvriers modeste ou l’on peut manger pour un prix modique. Mon étonnement révèle qu’il existe une coupure avec la réalité, ou bien cet endroit est un rescapé d’une autre époque…

L’après midi, je longe l’AUZON par ALLEGRE, BARGAC et je parviens en soirée à VALLON PONT D’ARC. Impossible de trouver la moindre chambre. L’angoisse me gagne. Je réalise que nous sommes Samedi, c’est  week end chargé de juillet. Je prends la direction de RUOMS ou je trouve au centre ville uns chambre d’hôtel quelconque dans un de ces hôtel décadents dont j’ai déjà beaucoup parle

Après la douche et avant le repas, je pars à la recherche d’un cadeau pour Anissa. Je trouve un petit collier en céramique dont les éléments séparés me permettent d’écrire son prénom. Anissa ne se trouve jamais sur les bracelets, les ronds de serviette ou les verres. Au cour de ma promenade je  trouve un poisson en bois sculpté, ce sera pour  mon aquariophile de fils

RUOMS – GRENOBLE

‘’LE RETOUR’’

LE FEU ET 180 KILOMETRES MA PLUS LONGUE ETAPE

La matinée est surtout marquée par l’ascension du col de l’ ESCRINET entre Tour de France052AUBENAS et PRIVA. Le dernier kilomètre sous un soleil de plomb, est franchi à pied. L’hôtel restaurant du sommet me refuse le couvert. Depuis une demi-heure en regardant l’hôtel du sommet, je rêvais en guise de consolation de la bonne table et surtout du grand verre d’eau fraiche. Hélas une femme maigre et peu aimable m’éconduit sous prétexte d’une salle complète. Quelques centaine de mètres plus loin, le sommet m’ouvre la voie royale d’une descente jusqu' à PRIVAT. Ces descentes tant souhaitées dans les montées, au point d’en rêver la nuit. J’ai souvent fait ces rêves étranges de descentes. Ma peine est tellement grande dans les montées ou le poids joue un grand rôle que les descentes ont tourné à l’obsession

<après un repas rapide, je quitte PRIVAT pour la vallée du RHONE, par la vallée de l’OUVEZE vers SAINT ALBANY.

La police bloque la circulation, me laissant passer à travers la fumée. Dans la vallée le ballet des ‘’canadair’’ révèle l’existence d’un feu important.

Direction GRENOBLE, le coup de pédale est énergique. Le périple se termine ; ‘’un diabolo’’ à douze francs, la vie est cher par ici, ils sont loin le diabolo à 6 francs de la CORREZE ou de L’AVEYRON

Une petite douche à l’aide des tuyaux d’arrosage de mais, une pèche chez les producteurs locaux et un coup de téléphone pour prévenir de mon arrivée dans la soirée. Tels sont les derniers actes de ma ‘’chevauchée fantastique’’

 Il est 21 heures je n’ai pas de lumière et à SAINT QUENTIN EN ISERE, ma femme et mon gendre viennent à ma rencontre –C’ EST FINI-

                                                 FIN

________________________________________________________________

EPILOGUE

Cette expédition a été en parti mené à bien, pour répondre à un défi personnel. Mais l’objectif initial était de suivre le Tour de France de RENNES à SAINT MARTIN D’ HERES

Deux raisons m’ont amené à renoncer en partie ; en effet, je me suis avéré incapable de rouler 150 à 200  kilomètres  par jour. La deuxième a été le matérielle, il était impossible de se loger sur le parcours de la grande boucle

Il faut avoir l’honnêteté de dire que la motivation principale pour résister à la souffrance de la première partie du voyage a été la fierté.

J’avais trop parlé de mon projet. Renoncer aurait été vécu comme un échec personnel, un déshonneur.

Ma volonté de raide solitaire a été motivée par le souhait de n’avoir à négocier avec personne. Vingt jour sans aucun compromis, qu’avec moi-même, a transformé l’équipée en un grand souffle de liberté. Avant le départ je redoutais l’ennui. J’avais pris par précaution mon baladeur et ma radio, envisager la lecture du journal et le jeu aux courses. Jai très peu écouté la radio. J’ai renvoyé le baladeur par la poste. J’ai peu lu le journal et je n’ai jamais joué au tiercé, quarté ou quinté. Hormis la petite déprime du troisième jour, je ne me suis jamais ennuyé. Somme toute mes journée étaient bien remplies. Pédaler, me soigner, laver mon linge, manger, méditer et dormir pas de temps pour la déprime. Certes j’ai languis ma petite famille mais moins que je ne l’avais envisagé au départ

J’au parcouru environ 1500 kilomètres sans crevaison ; J’ai traversé 25 départements, bu 100 litre d’eau, trop mangé et pas assez maigris. J’ai beaucoup souffert dans les montées et rêvé de descentes.

J’ai vécu une expérience inoubliable et je suis prêt à recommencer.

Tour de France-copie-1

Tour de France2 

 

 

 

 

 

 

                                                  _______________

 Je n'ai jamais recommencé. La vie et ses vicissitudes ne me l’ont pas permis

 

 

 

 

 

 

 

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 21:01
Samedi 15 juin 2013 à Grosbois

 

 

 

  vincennes 2013 027 vincennes 2013 039

 

Le 15 juin, nous avons rendu visite à deux de nos trotteurs à Grobois, dans l'établissement de Michel Lenoir.

Quelques moments en images.

Il est tôt : 8h30, mais Ulric Gede a déjà travaillé. Nous le surprenons sous la douche pour un rafraîchissement mérité après ce travail matinal.

Ensuite, pendant la préparation de Vontishor, Claire Lenoir nous explique qu'il va bénéficier d'un nouvel accessoire de ferrure pour la première fois ce matin : des plaques en bois placées entre la sole et le fer, destinées à augmenter le confort du cheval lorsqu'il trotte. Ces plaques, légères, ne modifient pas significativement le poids de la ferrure.

Après une préparation minutieuse et quelques douceurs pour les spectateurs

en route pour le travail sur la piste d'entrainement  :

Pour une première, Vontishor semble bien s'habituer à sa nouvelle ferrure et trotter de manière satisfaisante.

Au retour, complément de travail au marcheur

Nous ne voyons pas Amelium Tivoli, qui est toujours au pre entrainement chez Franck Lenoir.

En partant, nous avons l'assurance qu'Ulric et Vontishor sont en forme. Nous avons hâte de les retrouver sur les hippodromes bientôt.

 

 

 

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 12:14

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Michel Lenoir notre entraineur avec son meilleur cheval: Noir Desir vanqueur d'un groupe 3 le 15 juin devant nous

Voir album à droite

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 12:02

vincennes 2013 098
vincennes 2013 098
 PRIX de DIANE 2013  Tréve en selle Thierry Jarnet

 

  

vincennes 2013 099vincennes 2013 098

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 14:46

 

Aquarium d'eau douce, aprés avoir monté un

 

 

 

 aquarium d'eau de mer j' ai décidé d'arreter

 

 ci-dessous un mois aprés:

 

 

 

 

pour-le-blog 0721pour-le-blog 0722pour-le-blog 0718pour-le-blog 0724pour-le-blog 0723

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 14:48

Flower    divers 033

 A toutes les femmes une petite fleur pour que le 8 mars soit toute l'année

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 16:07
Avez vous vu déja vu un tel film subventionné par le ministére de la culture et bien celui la c'est son cas ?   
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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 15:33

Notre cheval à été vendu en Suisse pour 20000 euros

il faut rappeller que notre hongre etait agé de 9 ans et que 2013 est ça derniére année à pouvoir courir en france ,compte tenu de ces gains il devenait difficile pour lui de gagner sa vie d'ici à la fin de l'année

 

 

PERFECT SKY

 DERNIERES NEWS 

vient de battre son record 1'11'08 à Vincennes avec une 6 eme place dans le quinté

   

 Musique:6a3a1a0a6a0a3a5a6a7a9a5a6a8a5a7a5a0a3a7a1a8a5a8a3a4a5a 0a 2a 1a 4a 3a 6a 2a 5a 4a 4a 10a 1a 3a  

 Vincennes du 10 au 13 décembre 2011 117 Vincennes du 10 au 13 décembre 2011 030

 voir l'album à droite

perfect sky et soniaaperfect sky5

 

Gérard et Sonia avec Perfect avant une course

perfect sky samedi 12 decembre vincenne

Photo de la victoire de Perfect Sky

Performances

02/11/2011 Prix Soulac Vincennes a 2 700 m. 7 650.00 € -

 14/10/2011 Prix Héra Vincennes a 2 875 m. 5 1740.00 € -

03/09/2011 Prix de Neuilly Vincennes 2 875 m. 3 7540.00 € -

 24/08/2011 Prix du Château de Loir Vincennes 2 100 m. 7 680.00 €

- 17/06/2011 Prix Eudora Vincennes a 2 100 m. 1 27500.00 € -

 07/05/2011 Prix de Combrée Vincennes a 2 700 m. 5 1650.00 € -

 24/04/2011 Prix de la Ville de Chartres Chartres a 2 825 m. 6 700.00 € -

 01/04/2011 Prix de la Ville de Saint Maur des Fossés Vincennes a 2 100 m. np - -

 05/03/2011 Prix de Montsoreau Vincennes a 2 700 m. 3 7800.00 € -

 13/02/2011 Prix des Vosges Vincennes a 2 875 m. 4 3900.00 € -

 22/01/2011 Prix de Granville Vincennes a 2 700 m. 5 1950.00 € -

 22/12/2010 Prix de la Tremblade Vincennes a 2 100 m. 2 16250.00 € -

11/12/2010 Prix d'Hautefort Vincennes 2 100 m. 1 26000.00 € -

 01/12/2010 Prix du Meslay du Maine Vincennes a 2 700 m. 6 960.00 € -

 22/11/2010 Grand Prix de Lille Croisé Laroche a 2 800 m. 4 1500.00 € -

 05/11/2010 Prix Le Parisien Vincennes a 2 100 m. 3 5980.00 € -

31/10/2010 Prix du PMU" le Vieux Puits" Chartres a 2 825 m. 6 500.00 € -

17/10/2010 Prix Cyril Avert Boulanger Patissier à Luisant Chartres a 2 825 m. 2 5500.00 € -

 01/10/2010 Prix Austria Vincennes a 2 875 m. 5 1260.00 € -

20/09/2010 Prix de la Roche Posay Vincennes auto 2 100 m. 4 2640.00 € -

 31/08/2010 Prix du Restaurant Panoramique La Capelle a 2 775 m. 4 1680.00 € -

 10/08/2010 Prix Install La Capelle auto 2 700 m. 1 15000.00 € -

 31/07/2010 Prix de la Bourse -Quinté+ Enghien auto 2 150 m. 3 5200.00 € -

 06/06/2009 Prix Villeneuve sur Lot Vincennes a 2 875 m. 5 1650.00 € -

 05/04/2009 Prix L'Echo Républicain Chartres a 2 825 m. 1 9000.00 € -

 08/03/2009 Prix de la République du Centre Chartres a 2 800 m. 5 540.00 € -

 11/08/2008 Prix de La Porte de Passy Enghien a 2 875 m. 3 5980.00 € -

 20/07/2008 Prix des Grandes Carrières Enghien auto 2 150 m. 2 13750.00 € -

 27/06/2008 Prix Hygica Vincennes a 2 700 m. 2 11000.00 € -

 20/06/2008 Prix Lapetus Vincennes a 2 700 m. 7 520.00 € -

 06/06/2008 Prix Kissa Vincennes a 2 700 m. 2 11250.00 €

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